Emmanuel Kant : quels sont ses oeuvres ?

Publié le : 03 février 20226 mins de lecture

Emmanuel Kant est un philosophe Prussien. Il est le fondateur de l’« idéalisme transcendantal » et du « criticisme ». Il est à la source d’une grande influence sur la pensée critique, la philosophie moderne, la phénoménologie, la philosophie analytique et l’idéalisme allemand.

Son ouvrage, centré autour des trois Critiques (Critique de la faculté de juger, Critique de la raison pratique et Critique de la raison pure) fait l’objet d’interprétations consécutives et distinctes ainsi que d’appropriations.

Brève biographie d’Emmanuel Kant

Emmanuel Kant (1727-1804) est le 4ème des onze enfants de leurs parents. Durant sept ans, il étudie au Collège Fridericianum, dont le Directeur était Franz Albert Schultz, pasteur piétiste convaincu que la dévotion de l’âme est supérieure à la raison. Il fréquente l’université de Konigsberg en 1740 en vue des études sur la théologie.

Le futur philosophe de l’époque suit les cours de Martin Knutzen, instituteur de philosophie et de mathématiques. Cet enseignant, piétiste également et disciple de Wolff, lutte contre la dyade et en revient à la pure théorie de Leibniz, suivant laquelle la force motrice et la force représentative se supposent de manière réciproque.

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Les œuvres majeures d’Emmanuel Kant

Les principales œuvres d’Emmanuel Kant ont été écrites en majorité entre 1788 et 1790. Sa première œuvre s’intitule « L’unique fondement possible d’une démonstration de l’existence de Dieu » et est écrite en 1762. Sa dernière œuvre intitulée « Logique » est publiée en 1800.

Parmi les grands ouvrages de l’auteur figure « Critique de la raison pure ». Il est publié en 1781. Cet écrit retouché en 1787 est le plus important de Kant et le plus lu. Incomprise à son origine, l’œuvre peut être vue comme la plus difficile de toutes, sachant qu’elle était la plus influente de ses productions.

En écrivant son livre, Kant essaye d’illustrer, par le biais d’une analyse critique, les éventualités de la logique, le doute ainsi que l’asthénie des arguments d’une époque dominée par le culte de la science. Dans son spicilège, le philosophe Allemand se demande pourquoi l’abstrait n’atteint jamais un degré de conviction semblable à celui de la physique ou des mathématiques.

« Critique de la raison pratique » est le second principal ouvrage d’Emmanuel Kant. Paru en 1788, il parle de la philosophie morale et est la suite de l’ouvrage « Critique de la raison pure ». « Critique de la raison pratique » n’étudie plus la raison dans son usage abstrait.

Le philosophe y a consacré des pages à l’utilisation pratique de la raison. Ainsi, il a abandonné la connaissance théorique, en avantageant l’action. L’ouvrage se particularise par le fait de dévoiler la notion d’un faktum de la loi vertueuse. Ces faits non expérimentaux s’imposent à la raison, même s’ils ne peuvent être soustraits de façon critique au concept positif de dignité et de liberté. Outre ses principaux ouvrages, Emmanuel Kant avait également des citations célèbres qui ont beaucoup contribué à sa notoriété.

La doctrine du philosophe

Kant a donné naissance à l’idéalisme transcendantal et au criticisme. Sa philosophie s’est d’abord focalisée sur les connaissances et la raison humaine. En effet, par le biais de ses critiques, il cherche à saisir comment le cerveau de l’homme fonctionne pour appréhender l’univers l’entourant, pour guider ses comportements et actes ainsi que pour constituer ses jugements artistiques. « Critique de la raison pure » étudie alors la logique humaine, partant du principe que cette dernière (qu’il nomme l’entendement) dispose d’emblée de concepts et de connaissances, et permet de construire la perception, lieu de l’esprit de l’homme qui l’aide à saisir les nouveaux noumènes qu’il croise dans son existence.

L’auteur poursuit cette tâche de réflexion dans « Critique de la raison pratique » et « Fondements de la métaphysique des mœurs », deux œuvres qui essaient de développer comment la morale fonctionne et de donner une réponse à l’interrogation « que dois-je faire ? ». Enfin, « Critique de la faculté de juger » se focalise sur l’esthétique, en tentant de connaître d’où vient la notion de la beauté et en précisant que la perception du beau ne dépend pas des connaissances de l’être humain.

Hormis ces axes principaux, Kant s’est également penché sur la religion. Il a présenté celle-ci principalement dans son ouvrage qui s’intitule « La Religion dans les limites de la simple raison », édité en 1973.

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